02 novembre 2008
08 février 2008
Une belle preuve d'Amour
Je trouve cette vidéo très belle et très émouvante... Que pouvait-il faire de plus beau pour lui prouver son Amour ? La vidéo n'est pas française et il n'y a pas de paroles... Les images seules suffisent à comprendre.
Personnellement, depuis quelques mois déjà, j'ai avisé mon entourage que je souhaiterai que l'on me prélève des organes pour sauver un ou des malades... C'est un choix. C'est aussi l'occasion de vivre encore après la mort... Je vivrais encore à travers quelqu'un... peut-être que mon coeur continuera de battre !
Pour plus d'infos : http://www.france-adot.org/don-organe/index.html
05 février 2008
Mon passage à l'Ecole Primaire André Pantigny...
Qui était André Pantigny ? Né à Oignies en 1900, c’était avant tout un héros de la Résistance Française. Il fût militant du Parti Socialiste et participa à de nombreuses actions de la Résistance. A cette époque, la répression allemande faisait rage dans la région.
Toutes les organisations étaient visées dont Libé-Nord où André Pantigny était rattaché. C’est à Lille, en 1943, qu’il est arrêté en possession d’une valise pleine de tracts. Après un séjour à la prison de Loos-lez-Lille où il a subit d’épouvantables tortures, il sera déporté et mourra dans un camp en Allemagne en 1944. L’ancien Commissaire Central et les deux inspecteurs, auteurs de cette interpellation, sont condamnés en 1946 pour dégradation nationale. Pour lui rendre hommage, son buste est situé sur une colonne à côté du Mausolée au Cimetière de Oignies.
Cette Ecole avait une vocation plus particulière : La musique. Je me souviens très bien avoir construit un dulcimer. Un quoi ?? Un dulcimer oui ! Le dulcimer est un instrument à l’origine celtique puis à migrer dans différents pays notamment dans les montagnes Appalaches aux Etats-Unis. Dulcimer vient du vieux français « doulce melle » qui signifie « douce mélodie » en rapport avec sa sonorité modeste. Cet instrument se joue généralement assis, posé sur les genoux. Les cordes sont grattées la plupart du temps avec un médiator.
Comment ne pas oublier le séjour aux Rousses dans le Jura durant l’hiver au début de l’année 1990. Avec la plupart des camarades de CM2, nous avons pu nous initier à la pratique du ski et découvrir un paysage jusqu’alors inconnu…
24 janvier 2008
La Fosse 4 de Carvin (Pas-de-Calais)
Je me souviens de mon enfance entre douze et quatorze ans quand on s’attardait souvent le soir dans la cité jusqu’aux alentours de vingt-deux heures. A deux, puis trois, puis six… Tous les gamins du coron se réunissaient. Une chose est sûre : il y avait un respect. Notamment celui dû aux ouvriers et aux anciens, souvent retraités des mines, des « bâtisseurs de montagnes » qu’on appelle les terrils. Pas besoin de téléphone pour se contacter dans le quartier. On allait au portillon devant la maison et on criait, on hurlait presque : « Karim !!! » plus loin, « Marc !!! ». On insistait en prolongeant les syllabes du prénom pour qu’il soit audible. Parfois, le camarade sortait aussitôt, enfilait sa veste en courant pour nous rejoindre, tandis que certain ouvrait la fenêtre de leur chambre à l’étage :- Je ne sors pas. Je dois terminer mes devoirs !
- Vas-y viens sérieux !
- Nan j’peux pas ! Mon père va m’engueuler si je sors encore ce soir.
- Tant pis bouffon ! A d’main !
On enfourchait notre vélo pour trainer dans les rues et les voyettes. Je me souviens du « jeux de la mort » : Nous étions sur un parking au cœur d’une cité minière, la cité du Marais plus précisément dans le quartier de la Fosse 4 à Carvin. Nous roulions n’importe comment, dans toutes les directions, dans l’unique but de faire tomber celui qu’on croisait… Un jeu dangereux me diriez-vous mais tellement excitant !
Toujours à « Fosse 4 » mais plus près du Contour de Buqueux, j’avais l’habitude de passer mes vacances scolaires avec trois copains. Nous passions des journées complètes ensemble. Ces trois copains qui étaient aussi trois frères, habitaient la maison voisine à côté de chez mes grands-parents. Nos chambres étaient au même niveau. Le premier qui se réveillait le matin avait comme consigne de réveiller le voisin en tambourinant dans le mur mitoyen. On savait ainsi qu’une demi-heure plus tard, il était l’heure de prendre tout notre bric-à-brac : sécateur, tournevis, scie, clous, marteau… Le nécessaire pour fabriquer… la cabane !
C’était dans le bois d’Ennecourt, un petit bois entre les champs et les maisons, qui jadis fût traversé par une ligne de chemin de fer. Un chemin permettait d’aller du Contour de Buqueux jusqu’aux maisons de l’entrée du bois non loin de la route de Libercourt. Je me souviens de la brume le matin qui humidifiait mes vêtements. Je me souviens de l’odeur des champs et des fleurs. Je me souviens de la fraicheur de la rosée. Je me souviens des bruits de la nature, du chant des oiseaux, du bruissement des feuilles. Je me souviens aussi des heures passées à construire des cabanes, à les démolir ensuite pour recommencer encore et encore… Tôles, vieux canapés, caisses en plastique, palettes, carcasses de voitures… nous trouvions tout sur place… et vraiment n’importe quoi. Mon grand-père remontait le chemin peu avant midi… Je savais qu’il était l’heure pour nous d’aller déjeuner.
Comme le disait souvent mes grands-parents : « T’as core mingé al’fronde ! », une manière de dire que j’ai mangé trop vite… pour retourner dans le bois ! Pas de temps à perdre ! Les vacances sont courtes, il faut en profiter !
L’après-midi, pour savoir s’il était l’heure de rentrer, on se fiait plus souvent aux signes de la nature ou simplement aux gargouillements de notre ventre… un signe qui ne trompe pas… il ne s’agit pas de dire que l’appétit vient en jouant car nous serions peut-être morts de faim !
Malheureusement, depuis quelques années, ce bois a disparu, laissant derrière lui d’innombrables souvenirs… Un trafic de véhicules toujours croissant, des restrictions de tonnages… il était devenu temps de leur faire contourner la ville...

« Dans ce bois, un homme se promenait tous les jours. Il arpentait le chemin lentement, les mains dans le dos, tête baissée. Il était coiffé d'une casquette grise et portait une salopette tantôt verte, tantôt bleue. Pensif, nostalgique, à quoi songeait-il ? Il était simplement heureux ». Cet homme s’appelait René. C’était mon Grand-père…
23 janvier 2008
De la découverte du charbon... à la fin de son extraction en 1990

